En 2017, Sara O’Haddou effectue un voyage exploratoire dans la région d’Azrou dans le Moyen Atlas. En 2018 elle continue l’exploration des sites protohistoriques au Maroc, puis au Japon. L’approche de l’artiste utilise des méthodes d’exploration basées sur le dialogues et l’interview d’investigation, observant les gestes comme une mémoire au-delà du langage écrit ou visuel, mais dans lequel la transmission du savoir est plus complète.
La résidence japonaise a été réalisée en collaboration avec Arts Initiative Tokyo (A.I.T.), dans le cadre du projet RABATOKYO (http://rabatokyo.a-i-t.net/?page_id=56)
Sara O’Haddou travaille sur la mémoire civilisationnelle et sur les structures organisationnelles, politiques et sociales, où tout serait fait de sorte à ce que l’être humain oublie ses origines. Cela pourrait s’appeler le progrès. L’artiste aborde les connections culturelles à l’échelle globale, le langage et la transmission de la connaissance au travers de la création d’objets de vie quotidienne.
La résidence donne lieu au projet d’exposition "Sara O’Haddou: AA" du 22 juin au 21 août 2018