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Dix ans après sa première résidence d’artiste à L’appartement 22, Mustapha Akrim revient sur les lieux avec un projet grandiose, ambitieux et sonore. Il explore notre relation au monde et à l’histoire à travers une conscience aiguë du présent -espace et temps- dans lequel l’œuvre se construit, utilisant les matériaux de construction pour la lecture d’un possible passé. L’artiste développe un projet en deux chapitres, utilisant les images historiques comme élément de réflexion sur la mémoire collective, des histoires plus que parfaites. Le public est appelé à “découvrir” les scènes cachées, l’exposition “Histoires plus que parfaites” se construit dans la durée de l’excavation des éléments par chaque visiteur. La vérité a découvrir dans ces images historique n’est pas évidente, car souvent cachée ou recouverte comme les corps enlevés, disparus ou enterres dans les fosses communes durant les années de plombs. La question de vérité historique, d’équité et de réconciliation n’est pas relative aux récits de documents existant, mais celle vérité est contenu dans la mémoire collective, particulièrement de ceux à qui un proche, une liberté, une possibilité ont été arrachés dans des histoires impossibles à documenter et à raconter.
à suivre...